LES EQUIPAGES: GROUPE TUNISIE
(28) Equipage du Sous-Lieutenant de MIRAS
Equipage de renfort
Mars 1945.
1er Escadrille.
Pilote: S/Lt de MIRAS, (Cdt de l'avion) Navigateur: S/Lt BLANCHIN, Bombardier: Sgt/C BRU, Radio: Sergent LETOUBLON, Mécanicien: Sgt PICOT, Mitrailleur-supérieur: Sgt BERGES, Mitrailleur-arrière: Sgt LOBELLE.
Mécanicien au sol:
??, Adjt SOUCI, ??.
_____________________________
SI JE FAIS CE MUSEE VIRTUEL AUJOURD'HUI C'EST POUR MON PERE LE CAPITAINE LOBELLE PIERRE MITRAILLEUR-ARRIERE, ET POUR LE SOUVENIR DE TOUS CEUX QUI ONT PARTICIPE AUX GROUPES LOURDS GUYENNE ET TUNISIE NAVIGANT COMME PERSONNEL AU SOL "N'OUBLIONS PLUS LES GROUPES LOURDS" TROP LONGTEMPS IGNORES.
________________________
GROUPE 1/25 TUNISIE
SQUADRON 347
ENCADREMENT DU GROUPE TUNISIE
PENDANT LES OPERATIONS
COMMANDANT DU GROUPE: LIEUTENANT-COLONEL VIGOUROUX,PUIS COMMANDANT HOQUETIS A PARTIR DU 23 MARS 1945.
COMMANDANT EN SECOND: COMMANDANT HOQUETIS.
OFFICIERS ADJOINTS: COMMANDANT OSTRE;CAPITAINE BARRAULT.
COMMANDANT DE LA 1er ESCADRILLE: CAPITAINE DUTREY-LASSUS JUSQU'AU 25 DECEMBRE 1944(fin de son tour d'opération);
PUIS CAPITAINE STANISLAS, JUSQU'AU 5 FEVRIER 1945 (date à laquelle il fut descendu par la chasse allemande: raid sur GOCH).
PUIS CAPITAINE HAUTECOEUR, JUSQU'AU 25 AVRIL 1945(date à laquelle il fut abattu par la D.C.A. des îles de la Frîses: dernière mission de guerre sur WANGUEROOGUE).
COMMANDANT DE LA 2e ESCADRILLE: COMMANDANT STOLZT, JUSQU'AU 23 MARS 1945(fin de son tour d'opérations);PUIS CAPITAINE VERHILLE.
(2)Equipage du Commandant HOQUETIS.
Equipage présents à la station d'Elvington
27 juin 1944.
1er Escadrille.
Pilote: Lieutenant DELAUNAY. Navigateur: Commandant HOQUETIS. (Cdt. de l'avion) Radio: Adjudant PUGNET Bombardier: Lieutenant ULMER. Mécanicien: Adjudant MAGNOT. Mitrailleur-supérieur: Sergent RUST. Mitrailleur-arrière: Sergent VIRUEGA.
_____________________________
(3)Equipage du Capitaine LAFAYE.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944.
2e Escadrille.
Pilote: Cpt LAFAYE, (Cdt de l'avion) Navigateur: Lt CAPRON, Bombardier: S/Lt DONDELINGER, Radio: Sgt/C HENRIOT, Mécanicien: Adjt VAYRON, Mitrailleur-supérieur: Sgt PATALANO, Mitrailleur-arrière: Sgt REYNAUD.
____________________________
(6)Equipage du Lieutenant LAC.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944.
2e Escadrille.
Pilote: Adjt LIDON, Navigateur: Lt LAC, (Cdt de l'avion) Bombardier: S/Lt ROTTE, Radio: Sgt MORIN, Mécanicien: Adjt PUTHIER, Mitrailleur-supérieur: Sgt BENET, Mitrailleur-arrière: Sgt/C NONNENMACHER.
(3)Equipage du Capitaine BARRAULT.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944.
1er Escadrille
avec les mécaniciens au sol.
Pilote: Cpt. BARRAULT ( Cdt. de l'avion) Navigateur: Lt. VALETTE Bombardier: Lt. BERGEON. Radio: Adjt. BAFFICO. Mécanicien: Adjt. LARONZE. Mitrailleur-supérieur: Sgt: MONNET. Mitrailleur-arriere: Adjt. STEPHANOPOLI.
(collection: Famille BARRAULT)
___________________________
(8)Equipage du Lieutenant VERHILLE.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944
2e Escadrille
Pilote: Lt VERHILLE, (Cdt de l'avion) Navigateur: Lt SUVERAN, Bombardier: Lt HENRY, Radio: Sgt/C BONNELALBAY, Mécanicien: Adjt GORIUS, Mitrailleur-supérieur: Sgt/C NYS, Mitrailleur-arrière: Sgt/C martin.
_______________________________
(10)Equipage du Lieutenant BALAS.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944.
2e Escadrille.
Pilote: Adjt MILLET, Navigateur: Lt BALAS, (Cdt de l'avion) Bombardier: Adjt/C MEYER, Mécanicien: Sgt DESRUMEAUX, Mitrailleur-supérieur: Sgt ACEZAT, Mitrailleur-arrière: Adjt FLAMENT.
_________________________________
(collection: Richard BOURGEOIS)
(1)Equipage du Lieutenant-Colonel VIGOUROUX.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944.
2e Escadrille.
Pilote: Lt-Cl. VIGOUROUX, (Cdt de l'avion) Navigateur: Lt BOURGEOIS, Bombardier: Lt PERSINETTE, Radio: Sgt BOURDON, Mécanicien: Lt HABERT, Mitrailleur-supérieur: Sgt/C EGALITE, Mitrailleur-arrière: Sgt/C BURLET.
(4)Equipage du Capitaine VAUCHE.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944.
2e Escadrille.
Pilote: Lieutenant: CANDELIER. Navigateur: Capitaine: VAUCHE (Cdt. de l'avion) Bombardier: Lieutenant: PEHUET. Radio: Sous-Lieutenant: CLAIREFOND. Mécanicien: Sergent/Chef: LEFEBVRE. Mitrailleur-supérieur: Sergent/Chef: PRE. Mitrailleur-arrière: Sergent: D'ANDREA.
__________________________
RELEVE DES CITATIONS.
ORDRE 293 DU 19.09.44- Ordre Brigade Aérienne
Le Colonel BAILLY Commandant les Groupes de Bombardement N°1 ,cité à l'ordre de la BRIGADE AERIENNE L'équipage du squadron 347:
" Equipage de grande valeurqui a montré sa cohésion et ses qualités au cours de missions de bombardement de jour et de nuit remarquablement exécutées,sur des objectifs fortement défendus. Effectua notamment le 18 juillet un bombardement particulièrement précis sur le front de Normandie,malgré une violente opposition de la D.C.A. ennemie".
cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze
___________________________
ORDRE DIVISION AERIENNE. O.G. N°18 du 5 janvier 1945.
"Equipage d'élite,ayant exécuté avec efficacité des bombardements sur des troupes au sol et des objectifs situés en territoires occupés et en allemagne. Au cours de la mission du 25 Août 1944,bien qu'ayant eu son avion durement atteint par la D.C.A. au moment ou il se présentait sur l'objectif, a réussi un bombardement précis avec un moteur hors d'usage, et a rejoint les bases Anglaises avec un moteur arrêté et un deuxième endommagé,l'avion atteint par plus de 50 éclats d'obus"
Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec étoile d'argent.
______________________________
ORDRE DE L'ARMEE AERIENNE- Dcion N°568 du 3 Avril 1945
PRE ( jean) " sous-Officier mitrailleur titulaire du poste délicat de Rear-Gunner, a fait preuve au cours des nombreuses missions de bombardement effectuées, d'une connaissance parfaite de son métier et d'un sang-froid remarquable. Ses directives d'évolutions données au pilote au cours de plusieurs rencontres avec la chasse de nuit ennemie sont un modèle de compréhension du combat et de sang froid.En particulier dans la nuit du 4 novembre 1944 a livré 4 combats avec la chasse adverse, n'hésitant pas à ouvrir le feu sur un F.W. 190 s'apprêtant à attaquer d'autres avions éclairés par les phares.A effectué 30 missions de bombardement sur des objectifs puissamment défendus en Allemagne et en territoire occupé par l'ennemi.A eu son avion plusieurs fois et très sérieusement endommagé par l'action de la Flak ( 2 moteurs touchés, dont un détruit, plus de 50 éclats dans l'appareil"
Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme.
________________
AVION DE BOMBARDEMENT - O.G. N°44 du 18.09.1945
"Equipage ardent , manifestant le plus grand désir de combattre. Au cours des raids de jour et de nuit sur les villes industrielles de la Rhur. A été l'objet des attaques des chasseurs ennemis, réussissant toujours à se tirer de situations difficiles grâce à la belle cohésion de tous ses membres.Notamment le 4.10.44, son avion étant endommagé par la Flack avant l'objectif,a exécuté un bombardement précis,puis ouvert le feu sur un F.W. 190 qui s'apprêtait à attaquer la formation éclairée par les phares des chasseurs de nuit ennemis. A subi 4 nouvelles attaques sur le chemin du retour.
(collection: Claude Graux)
(14)Equipage du Sous-Lieutenant TERRIEN.
Equipage de renfort
juillet 1944.
2e Escadrille.
Pilote: S/Lt. TERRIEN (Cdt. de l'avion) Navigateur: S/Lt. MOSNIER. Bombardier: S/Lt. MICHELON. Radio: Sgt. DUGARDIN. Mécanicien: Adjt. LE GALL. Mitrailleur-supérieur: Sgt: DELAROCHE. Mitrailleur-arriere: Sgt. DUNAND.
_______________________
3/4.03.1945. Objectif: KAMEN.
Nombre d'avions engagés par chaque groupe GUYENNE.13 avions TUNISIE. 13 avions
Nombre d'avions engagés dans la mission. 234 avions
Nombre de français tués dans la mission 3 tués.
_________________
L'avion très sérieusement touché prend feu immédiatement. Terrien donne l'ordre d'évacuation et reste à son poste.Il y trouvera la mort aprés avoir sauvé ses 6 compagnons. Terrien a été inhumé au cimetière d'HARROGATE le 9 mars 1945.
___________________________________
3ème en partant de la gauche, le lieutenant PATURLE, derrière lui ,casquette blanche le Sgt/C Rodolphe JENGER.
(collection: Famille JENGER)
(12)Equipage du Capitaine HILAIRE.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944
2e Escadrille.
Pilote: Lt BERTHET, Navigateur: Lt PATURLE, Bombardier: Cpt HILAIRE, (Cdt de l'avion) Radio: Sgt/C JENGER, Mécanicien: Adjt MADAULE, Mitrailleur-supérieur: Sgt/C EYRAUD, Mitrailleur-arrière: Adjt OGER.
(13)Equipage du Capitaine STANISLAS.
Equipage de renfort
Juillet 1944.
1er Escadrille.
Pilote: Adjt/C. AULEN. Navigateur: Cpt. STANISLAS. (Cdt de l'avion)Bombardier: S/Lt. ROGNANT. Radio: Sgt/C. BERDEAUX. Mécanicien: Sgt/C. PATRY. Mitrailleur-supérieur:Sgt. BORDIER. Maurice. Mitrailleur-arrière:Sgt: BORDELAIS.
__________________
Au cours d'une mission sur GOCH, le Halifax du Cne STANISLAS, atteint par la rafale d'un chasseur de nuit, explose. Sans savoir ni pourquoi ni comment, le Cne STANISLAS se retrouve dans les airs, suspendu aux sangles de son parachute.Il sera le seul rescapé de cet accident.
Le crash à eu lieu sur la commune de Asten (25km S.W. de Eindhoven). Tout l'équipage a été inhumés au cimetière d' Eindhoven. A la fin de la guerre beaucoup de familles ont réclamé les corps de leur parents. Ceux qui n'ont pas été réclamés, comme BORDIER MAURICE, ont été alors regroupés à KAPELLE (HOLLANDE)( Presqu'île de ZUID-BEVELAND, Province de ZEELAND) à l'Ouest du pays près de GOES. (Rectificatif de madame BORDIER GENEVIEVE la fille de monsieur BORDIER MAURICE)
VOLONTAIRE POUR LES
"GROUPES LOURDS"
Voici la superbe histoire pour le souvenir du Sgt: BORDIER. MAURICE (mitrailleur-superieur) que ses camarades appelaient "Le grand-père"
Un grand gars,au front très dégagé,les cheveux plaqués sur la tête,un visage ovale avec de bonnes joues,deux yeux vifs sous les sourcils épais, un sourire effleurant les lèvres,tel était celui que les camarades appelaient "le grand-père",MAURICE BORDIER.
Honnête,franc,excellent père de famille,ne vivant que pour sa femme et ses enfants,passant la plus grande partie de ses moments libres à écrire chez lui,se mettant facilement en colère et se calmant aussi vite, ce garçon était ce qu'on appelle un "chic type".
Ses études en avaient fait un "ingénieur agronome". Mais épris des choses de l'air, il s'était engagé en 1935 dans l'Armée de l'Air à Metz.Le peloton de candidats "E.O.R." lui ayant été défavorable,il préféra,à l'issue de son année de service,revenir à la vie civil. Marié en juin 1939, il fut pris part la guerre le 3 septembre 1939 et mobilisé comme soldat de 2e classe à SOUK-EL-ARBA en tunisie,puis démobilisé lors de l'armistice de 1940.
Le 8 novembre 1942, les troupes alliées débarquent en Afrique du Nord.Pour BORDIER? c'est l'occasion rêvée. Il va pouvoir mettre en pratique ses qualités patriotiques,mais il va devoir abandonner cette vie familiale tant appréciée: sa femme et ses deux enfants.
Le 10 novembre,il est rappelé et part pour LAGHOUAT dans le sud algérien.Ses espérances vont-elles cette fois se réaliser? Il fait une deuxième demande d'admission dans le personnel navigant en vue de suivre les cours de pilotage.Avec une immense joie,il apprend que sa demande est agréée. Il contracte alors un engagement,part pour le Maroc ou il est affecté à AGADIR. Hélas, il devait connaitre une autre déception, la plus cruelle pour lui.Ayant plus de vingt-cinq ans, il ne peut être pilote.Le sentiment de révolte qui monte en lui est cependant vite refréné. Puisque le destin en a jugé ainsi,il se pliera à son caprice.Il sera mitrailleur.
Durant son stage de formation, BORDIER apportera le meilleur de lui-même à son travail.Avec acharnement, il s'initie graduellement à sa nouvelle fonction.Son esprit n'est occupé que par deux choses, d'une part, sa femme et ses enfants, de l'autre, sa spécialité de mitrailleur qu'il aime déjà énormément.
Toute la correspondance adressée au cours de ce stage à AGADIR, ne sera que la manifestation de ces deux préoccupations. De ce courrier, transpirera également cette déception qu'il ressent de ne pouvoir d'ores et déjà prendre part à l'action:
"...... Je viens de rentrer d'AGADIR ,ou j'ai passé la journée du dimanche, et comme tous les dimanches, je m'y suis ennuyé ferme.Les cours n'avancent pas. Nous ne faisons que piétiner. Et moi, je m'impatiente; si je pouvais seulement voir mes deux chéris"..."...... Enfin, cette semaine a été moins monotone. Nous avons fait beaucoup de tirs; au fusil, à la mitrailleuse,tir en avion sur cible au sol. Hier j'ai volé sur Léo 45. j'ai fait 50 minutes. C'est assez rare. Ce stage terminé,nous en aurons un autre de perfectionnement à faire à MARRAKECH; puis après ce sera le peloton d'élèves aspirants. j'ai la ferme conviction que j'arriverai à ce que je veux. J'ai confiance. Ce qui me manque ce sont mes deux chéris. Combien de temps encore avant de les revoir?"...
"...... Je suis reçu deuxième comme mitrailleur-observateur. J'espérais bien être le premier ,mais cela n'a aucune importance,puisque nous en avons terminé... 7 mois déjà que j'ai quitté mes chéris. Je ne vais plus les reconnaître. Mon impatience a été tellement grande de les revoir, que, maintenant, je n'ai même plus le courage d'être impatient. C'est devenu chez moi un état chronique et je m'en accommode tant bien que mal,plutôt mal que bien.Enfin espérons, l'Espoir fait vivre"...
"...... Nous devons rejoindre ZERALDA le 20 septembre. Le moral est meilleur à l'idée de vous revoir et j'espère que j'aurai au moins une petite perm. Je suis fou de joie. A bientôt maman chérie"...
ZERALDA, ou pendant trois semaines qui lui paraîtront des siècles, BORDIER, s'il revoit les siens, ne pourra obtenir cette "petite perm" qu'il entrevoyait dans un rêve et lui permettrait de serrer dans ses bras ses deux "chéris".
Pour lui et pour tant d'autres , ZERALDA c'est aussi la rampe d'accès qui va les conduire dans la fournaise. C'est de là que vont partir ceux qui inscriront dans l'histoire de l'aviation deux noms prestigieux: GUYENNE et TUNISIE.
BORDIER affecté au groupe 1/25 "TUNISIE" "Squadron 347" dans la Royal Air Force, verra la terre d'Afrique s'éloigner de ses yeux et avec elle sa famille. Puis par un matin brumeux, comme seule sait en offrir la nostalgique Albion, BORDIER débarque à LIVERPOOL.
Ce pied posé sur le sol anglais n'est qu'un pas vers l'action. La tradition britannique est là qui guette nos émigrés. L'ivresse des combats ne sera pour eux que le résultat d'une longue , trop longue à leur gré, période de stage de préparation, de formation. La base d'ELVINGTON n'apparaîtra à leurs yeux qu'après une pérégrination qui les conduira d'un bout à l'autre de l'Angleterre.
BORDIER, en tant que mitrailleur,débarque sur la base d'EVANTON en Ecosse, à la 8e A/GS. Pendant deux semaines, il va revivre l'atmosphère des salles d'études.
L'hiver écossais participera à cette mise en train. Tandis que son subconscient évoque la riante terre d'Afrique, BORDIER dépèce la mitrailleuse Browning 203 ,la tourelle "Frazer-Nash", le collimateur de tir aérien, "l'Aircraft Recognition".
Comme le veut la logique, de la théorie il passe à la pratique et le travail aérien se succède: tir ciné-mitrailleuse, tir sur manche et mitraillage d'objectifs au sol.
BORDIER actif au possible,se lamentant de la lenteur des cours au Maroc, ne laissera rien deviner de tout cela pendant son passage à EVANTON. Dans ses lettres il ne retient de ce stage que trois événements: sa nomination au grade de caporal/chef, le retour du soleil et la perspective de voler. Seule l'obsédera la pensée des siens. Cette obsession marque chaque page de ses lettres.
"...... J'allais oublier de vous annoncer la grande nouvelle,les galons sont enfin arrivés. Depuis ce matin je suis caporal-chef. Ce n'est pas trop tôt . J'en étais presque honteux. Enfin, c'est le cadeau de nouvel An du commandant"...
"...... Depuis quelques jours,il fait un temps superbe, avec un beau soleil. Cela nous réchauffe. Nous en étions tellement privés. Mais comme il me tarde de revoir mon beau soleil d'Algérie.Le moral est toujours bon. on tiendra. Et surtout soyez sans inquiétude, je ne cours aucun risque"...
"...... Nous avons fini notre entrainement théorique. La pratique va bientôt commencer. Enfin , je vais pouvoir voler. Cela va devenir intéressant. J'ai été breveté "Air Gunner" et j'en ai reçu l'insigne au cours d'une petite parade, simple mais assez émouvante. Ce qu'il me faudrait maintenant c'est une "perm"! je suis las moralement. Il y a trop longtemps que je traîne dans les écoles"...
D'EVANTON à LOSSIEMOUTH, il n'y a qu'une courte distance et ce passage de l'A.F.U à l'O.T.U. sera marqué par BORDIER d'une pierre blanche. "L'Opérational Training Unit" est la formation en équipages et l'entraînement intensif que vont y suivre ceux-ci détourne bien ses pensées; seul l'éloignement de sa famille restera pour celui que l'on appelle "Le Grand-père" , un refrain.
En O.T.U. BORDIER s'incorpore à une famille qui lui est des plus sympathiques, son équipage.
"...... On nous a formés en équipage.Je suis heureux car il m'est très sympathique. Nous nous entendons bien,et j'espère que le moment venu nous ferons du bon travail.Le moral est toujours solide, mais il serait encore meilleur si je n'étais si loin de vous et de mes "chéris..."
Durant cette phase d'entraînement intensif BORDIER se soumet à sa destinée. Il suit le rythme de la vie. La fatigue arrive même à le dégager de son obsession familiale.
"...... Notre entraînement pratique continue;hier j'ai volé six heures consécutives.Il ne faisait pas très froid-18°, seulement j'étais fatigué; mais j'aime mieux cela. Mes chéris me manquent beaucoup. Malgré tout, le moral est bon et je tiendrai..."
Avoir bon moral et tenir semble être deux points sur lesquels BORDIER concentre son esprit.Il sait que la part qu'il a choisie est un morceau de vie qui lui demande des efforts incessants.
BORDIER avait rêvé de porter les galons d'officier,il avait les capacités pour ce faire. Pourtant lorsque le 1er mars 1944, il recevra ses galons de sergent, loin d'en éprouver de l'amertume, il écrira:
"....... Ici toujours même vie, les jours se suivent et se ressemblent, un peu comme la cuisine anglaise. Le moral est bon et tout est pour le mieux puisque je suis sergent..."
25 juillet ,première mission, destruction d'une usine de pétrole synthétique à WANNE EICKEL au N.E. d'ESSEN. Pour un baptême du feu, c'est un baptême du feu.L'itinéraire semble avoir été repéré juste à l'arrivée sur l'objectif et immédiatement après, au N.N.O. de DUISBOURG, les projecteurs entrent en action. Sur l'objectif une flack lourde,intense et plutôt haute accueille les équipages.Cependant, la chasse ennemie est absente. Tous les avions rentrent sains et saufs à la base,excepté le "G" du Capitaine STANISLAS qui se pose à WEST RYNHAM avec les réservoirs crevés.
Deux jours de repos pour compenser cette nuit laborieuse et le 28 une seconde mission,sur la forêt de NIEPPE.Cette forêt va subir les assauts du bombardement car il s'agit de détruire les rampes de lancement de V1 qui y sont installées.Les missions sont nombreuses et suivies. BORDIER est devenu un noctambule et écrira:
"...... Ces derniers temps, je n'ai guère eu de temps pour écrire. Nous volions la nuit, quelquefois nous nous sommes couchés avec le jour. Nous dormions donc le jour, pour remettre ça la nuit suivante..."
Cet extrait de lettre résume la vie des bombardiers lourds. Ce sera ainsi des nuits et des nuits passées dans la tourelle à guetter un ennemi qui peut fondre à chaque instant sur l'avion. A surveiller l'avion ami qui risque d'accrocher au milieu du stream.
La campagne de France se termine et le haut commandement allié a décidé de frapper l'ennemi à son point le plus vulnérable .Usines, voies ferrées,terrains d'aviation, le pillonage s'intensifie toujours de plus en plus. De son côté, l'Allemagne joue ses dernières cartes. La flack est souvent très nourrie. Les "jets-Propelled" font leur apparition. La durée des vols augmente aussi au fur et à mesure que le front gagne en profondeur.
Des durs moments passés sur la Ruhr, des missions manquées par suite d'incidents mécaniques, du bombardement de MUNSTER en cette nuit du 18 novembre 1944 ou l'avion revient sur trois moteurs après avoir volé ainsi 10 minutes avant l'objectif, de ce lendemain de Noël ou son équipage sera le seul de la première escadrille à bombarder la gare de SAINT-VITH,BORDIER n'en parle pas. Est-il vraiment aussi insouciant du danger qu'il le dit dans ses lettres? ou bien , si prés de la fin de son tour de missions (il en fallait 30), persuadé que la chance est à ses côtés, pense-t-il qu'il est dorénavant à l'abri du péril? essaie-t-il également de rassurer sa famille? profitant d'une période de répit il écrit:
"...... Cette semaine a été très dure, non pas que les missions aient été dangereuses, mais elles étaient très longues, 7 heures chaque fois, donc très fatigantes. Aussi la "perm" est bienvenue. J'ai maintenant 24 missions,2 citations et la 3e étoile de vermeil est en route. Je pense finir mon tour à 30 missions. Bientôt, je l'espère,je serai prés de vous. Le moral tient toujours. ne vous faites aucun souci..."
13 janvier 1945, bombardement d'un dépôt d'essence à l'arrière de SAARBRUCK. 14 janvier,bombardement du noeud de voies ferrées à DULMEN. 28 janvier, bombardement de la gare de KORNWESTHEIM PR2S DE STUTTGART.Au cours de cette mission, l'avion "G" ayant des ennuis fait demi-tour. Le lendemain BORDIER écrira son avant-dernière lettre et dans un style sobre livre son état d'esprit mettant son patriotisme au premier plan.
"...... Ma chère maman,
je vois que tu te fais toujours des illusions.Non,je suis toujours sergent. Sache que nous, qui avons le très grand honneur d'aller au baroud, n'avons pas besoin de galons...Ma croix de guerre vient de s'orner d'un troisième clou, en vermeil celui-là, et ce n'est pas fini. C'est pour moi, une grande,trés grande satisfaction. Nous avons fait, tu peux m'en croire, du bon travail. Le moral est à la hauteur. La fin proche du tour y est pour quelque chose..."
La dernière lettre de bordier peut nous donner le témoignage de la grandeur d'âmes de ces hommes d'équipage:
"...... Je viens d'être proposé Chef. J'ai signé ce matin ma proposition;mais par contre , on nous a allongé le tour de 6 missions.Dommage ,j'avais presque fini mon tour. Mais que faire, surtout ne vous inquiétez pas outre mesure. Après tout 6 de plus ou de moins ne tire pas à conséquences. Je pourrais demander à être mis en congé illimité, mais je ne le ferai pas,car j'aurais l'air de me dégonfler et ce ne serait pas très élégant vis-à-vis de mon équipage.Patience, le moral est bon et j'ai la ferme conviction que je m'en tirerai. A très bientôt de vous revoir. Ce jour-là, sera le plus beau jour de ma vie..."
Le plus beau jour de sa vie, BORDIER ne le connaîtra pas. Les arrêts implacable du destin sont là. La famille, la joie du retour, le bénéfice de la paix retrouvée ne lui étaient pas destinés; en ce soir du 6 février,sous son "tonneau", BORDIER ne pouvait s'imaginer qu'il rédigeait l'ultime lettre que sa famille recevrait.
7 février 1945, aux tableaux des mess et des groupes, des affiches annoncent la mission: bombardement de GOCH.Dans la salle des mitrailleurs, BORDIER prend note des détails concernant les munitions. Maintenant, dans la salle de "l'intelligence", chaque équipage s'installe à sa table pour le " Main Briefing ". Devant lui s'alignent des sacs de toile dans lesquels on doit vider ses poches.
BORDIER recommence les gestes qui lui sont devenus familiers. Dans le sac rouge, il place tout ce qui devra être détruit sans examen au cas ou il ne rentrerait pas. Dans le sac blanc,tout ce qui devra être remis à sa famille.BORDIER jette un dernier regard à toutes ces choses qu'il retrouvera intactes au retour de la mission. Dans ses poches, il ne garde que sa carte d'identité R.A.F. et un peu d'argent. Au cas improbable, pense-t-il d'un événement malheureux,il enfouit quand même dans sa poche "l'Escape Box", une petite boite de Rhodoîd transparent qui lui permettrait de survivre cinq jours: comprimés de nourriture, rasoir,lime,de quoi pêcher,cartes,boussole... Ces Anglais sont des gens pratiques!
Le silence se fait, l'officier météo prend la parole.Le commandant DE FONT-REAUX, "Intelligence Officier", commence son exposé par la phrase traditionnelle que tous connaissent maintenant par coeur:" Ce soir vous attaquez GOCH, petite ville située à proximité immédiate des lignes" . Des précautions minutieuses sont ordonnées pour éviter que les bombes ne tombent sur les alliés. Interdiction de bombarder aux instruments,interdiction de.... et de ....
Les équipages nantis de tous ces renseignements vont s'habiller et gagnent leurs appareils. Sur le "G" chacun s'active pour que l'avion parte à l'heure. Le starter vient de donner l'ordre de décoller. La mission commence. Sur l'Angleterre et la Manche , le ciel est clair et le "Middle-up" tout en surveillant les abords de l'avion peut admirer le ciel étoilé.
Soudain , à 25 km d'EINDHOVEN, l'avion est attaqué par un chasseur de nuit allemand et explose. seul, le capitaine STANISLAS, sans savoir pourquoi ni comment , se retrouve dans les airs suspendu à son parachute.Il sera le seul rescapé de cet accident. Le destin vient de décider que BORDIER et ces cinq autres camarades avaient donné leur vie pour la "FRANCE".
Un récit qui se devait d'être connu pour la mémoire de monsieur BORDIER MAURICE
(source: Amicale des anciens des GROUPES LOURDS - 2/23"GUYENNE" et 1/25 "TUNISIE" dans la RAF : SQUADRONS 346 et 347 Basés à ELVINGTON (prés de YORK) en 1944-1945)
L'OPS N°21 JUILLET 1999
LE DEPART DU GENERAL STANISLAS
Le général de corps aérien STANISLAS. Inspecteur Technique de l'Armée de l'Air , a fait ses adieux à l'Armée de l'Air. Aux cours d'une prise d'armes qui s'est déroulée le 7 septembre 1967 sur la base aérienne de Rochefort qu'il commanda de 1960 à 1962.
La cérémonie, qui s'est déroulée en présence du général d'Armée Aérienne Ph. MAURIN. chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air, était organisée par les généraux ENFRUN, commandant les Ecoles de l'Armée de l'Air, et CHANOIS, commandant la 3ème Région Aérienne.
De nombreuses personnalités civiles et militaires assistaient également à cette manifestation au cours de laquelle un ordre général publié par le général MAURIN a été lu par le général de brigade aérienne MARTENOT, adjoint au général, Inspecteur Technique de l'Armée de l'Air.
ORDRE GENERAL N°5
Le général de corps aérien STANISLAS, commandeur de la Légion d'honneur, inspecteur Technique de l'Armée de l'Air, quitte aujourd'hui le service actif au terme d'une carrière marquée des plus belles qualités militaires, intellectuelles et morales.
Ingénieur de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique, entrée au service en 1937, il prend une part active aux opérations de la deuxième guerre mondiale, d'abord en 1940 sur le front Nord-Est , puis en Angleterre au Groupe de Bombardement de nuit sur l'Allemagne.
Cinq fois cité, il est descendu et blessé, par la chasse de nuit adverse le 7 février 1945.
Ses larges connaissances techniques lui valent ensuite d'occuper avec succès des postes de responsabilité importants ou il n'aura de cesse de parfaire le fonctionnement de l'Armée de l'Air, et ou s'épanouiront ses qualités de jugement, de finesse et de générosité d'esprit.
Représentant Air à l'Etat-Major Interarmées de Dakar de 1953 à 1956, chef du 4ème Bureau de l'Etat-Major de l'Armée de l'Air. Commandant de la base de Rochefort de 1960 à 1962, puis commandant des Transmissions de l'Armée de l'Air, il est nommé Inspecteur Technique de l'Armée de l'Air en septembre 1964. Pendant trois ans, il donne à ce poste toute la mesure de ses compétences, de sa persévérance et de sa hauteur de vue.
L'Armée de l'Air salue avec regret et émotion, le départ d'un chef qui n'eut d'autre ambition que de bien servir.
(source: premier magazine air actualités mars 1967)
(2)Equipage du Commandant STOLTZ.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944.
2e Escadrille.
PILOTE: Cdt. STOLTZ (Cdt: de l'avion) NAVIGATEUR: Lt. DUGIT-GROS. BOMBARDIER: Lt. BENIT. RADIO: Adjt. MOULIN. MECANICIEN: Sgt/C. VANICELE. MITRAILLEUR-SUPERIEUR: Sgt. ROUILLARD. MITRAILLEUR-ARRIERE: Sgt. SONZOGNO.
citation
Sur la proposition du ministre de l'air,le Président du gouvernement provisoire de la république française,chef des armées, cite;
A L'ORDRE DE L'ARMEE AERIENNE
STOLTZ: (Albert-Maurice) Commandant du groupe de bombardement 1/25 "TUNISIE" Commandant d'escadrille particulièrement brillant venant de terminer son tour d'opérations au groupe " TUNISIE" opérant dans le cadre du BOMBER COMMAND . N'a pas cessé d'être à la tête de son unité depuis août 1942,payant de sa personne et inculquant à ses subordonnés sa flamme et son dynamisme.Vient encore récemment d'effectuer avec succès plusieurs missions de bombardement de jour et de nuit sur la RUHR et l'ouest de l'Allemagne.
FAIT A PARIS LE 20 AOÛT 1945
C. DE GAULLE.
(8)Equipage du Lieutenant PETUS.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944.
1er Escadrille.
Pilote: Lt. PETUS.( Cdt. de l'avion) Navigateur: Lt. DESESSARD. Bombardier: Lt. MIGNON. Radio: Adjt. COQUERON. Mécanicien: Sgt. TRIBERT. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C. LINDEBERG. Mitrailleur-arrière-: Adjt. RIVIERE.
_______________________
OBJECTIF: ESSEN. 23 octobre 1944
L'avion prend feu entre le WASH et la HUMBER au retour de mission. Le lieutenant PETUS et le sergent TRIBERT sont tués; l'adjudant COQUERON grièvement blessé.
Les autres membres de l'équipage qui ont pu sauter sont sains et saufs.
(17)Equipage du Capitaine MULLER.
Equipage de renfort
Juillet 1944
2e Escadrille.
Pilote: S/Lt. QUENEL. Navigateur: Cpt. MULLER.( Cdt. de l'avion) Bombardier: Ajdt/C. PLEINDOUX. Radio: Sgt. BERTHOME. Mécanicien: Sgt. GEMOT. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C. BECK. Mitrailleur-arrière: Sgt. BEYER.
____________________________
CITATIONS
BECK (Paul-Lucien-Jean) Sergent-chef du groupe de bombardement 1/25 "TUNISIE" sous-officier ayant effectué un tour d'opérations comme mitrailleur sur HALIFAX sous les ordres du BOMBER COMMAND.A exécuté avec son équipage 31 missions de jour et de nuit sur des objectifs militaires et industriels de l'Allemagne tous très fortement défendus. A grandement contribué au succès des missions et à la sécurité de l'équipage par sa surveillance attentive du ciel faisant éviter les collisions et décelant les chasseurs ennemis. En particulier le 3 mars 1945 , a commandé au pilote, avec calme et précision,les manoeuvres de dérobement nécessaires pour échapper aux intruders qui ont poursuivit et attaqué, les avions jusque sur leur base.A en toutes circonstances, montré un courage et un sang-froid qui lui ont mérité l'entière confiance de son équipage.
______________________
GEMOT(pierre) sergent-chef du groupe de bombardement 1/25 "TUNISIE" :sous-officier navigant ayant montré aux cours de son tour d'opérations qu'il vient d'effectuer sur HALIFAX ,sous les ordres du BOMBER COMMAND , d'aussi belles qualités de technicien que de combattant. A au cours de 30 missions de bombardement de jour et de nuit,dont quelques'unes ont dépassé 8 heures de vol a haute altitude,toujours assuré une parfaite conduite de la machine compliquée que constitue un bombardier quatri-moteur moderne,ainsi que la surveillance du ciel dans le secteur qui lui était assigné. S'est particulièrement distingué le 7 mars 1945 au retour d'une mission lointaine,ou il a su prendre à temps les dispositions assurent la sécurité de l'équipage et de l'avion qui, atteint par D.C.A. devait effectuer un atterrissage de fortune.A montré la plus grande détermination au cours des missions du 23 mars et du 8 avril 1945 au cours desquelles son appareil a été atteint par la D.C.A. ennemie.
ces citations comportent l'attribution de la croix de guerre avec palme.
Fait à Paris le 20 août 1945
C. DE GAULLE.
(13)Equipage du Capitaine BRESSON.
Equipage de renfort
Juillet 1944.
2e Escadrille.
Pilote: Cpt. BRESSON.(Cdt. de l'avion) Navigateur: Cpt. DE SAUVEBEUF. Bombardier: Lt. RONAT. Radio: Adjt. RABIER. Mécanicien: Sgt. KANNENGIESSER. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C. POILBOUT. Mitrailleur-arrière: Sgt. MARTIN.
_______________
16 janvier 1945: objectif: MAGDEBOURG.
Nombre d'avions engagés par chaque groupe: "GUYENNE" 9 avions "TUNISIE" 12 avions.
Total des avions engagés dans la mission: 371 avions.
Nombre de tués français dans la mission: 7 tués.
Le HALIFAX du capitaine BRESSON est abattu par la flak. LeCpt. BRESSON et le Sgt/C. POILBOUT restent prisonniers de l'avion qui s'écrase au sol.
Les 5 autres membres de l'équipage sont sains et saufs. KANNENGIESSER, fait prisonnier, réussira une évasion SPECTACULAIRE.
(5)Equipage du Capitaine MARIN.
Equipage présent à la station d'Elvington
27 juin 1944
1er Escadrille.
Pilote: Cpt. MARIN. (Cdt de l'avion)Navigateur: Lt. FRANGOLACCI. Bombardier: Lt. MINVIELLE. Radio: Adjt/C.VUILLEMOT. Mécanicien: Adjt. VILLENEUVE. Mitrailleur-supérieur: Sgt/C. DARGENTON. Mitrailleur-arrière: Sgt/C. MEUNIER.
___________________________
16/17-1-1945 - Objectif: MAGDEBOURG.
_________________
Nombre d'avions engagés par chaque groupe: "GUYENNE" 9 avions "TUNISIE" 12 avions.
Nombre d'avions engagés dans la mission: 371 avions.
Nombre de tués français dans la mission: 7 tués.
______________________
Mission sur MAGDEBOURG. Au cours de la ligne droite qui précède le bombardement, le HALIFAX du capitaine MARIN est gravement endommagé par la Flack. Celui-ci est tué à son poste de pilote.
VUILLEMOT saute mais son corps ne sera jamais retrouvé.
VILLENEUVE et DARGENTON n'ont pas dû pouvoir évacuer.
Les 3 autres membres de l'équipage sautent en parachute et sont sains et saufs. L'avion s'écrase entre WÜLFINGEN et POPPENBURG (14 km W. de HILDENSHEIM).